Yves Prouté Architecte

ACTUALITÉ

Le 19 décembre 2024

Saint Urbain – Patron des urbanistes

Mise en ligne de l’ÉPILOGUE de la théorie NR

(Voir présentation du Tome 2 en fin de la présente page)

Théorie NR

Théorie du « Non Rien »
τ (¬ ∃ ⌀)

Gaëtan de Meaulne pinxit – (1955-2000) – Architecte du patrimoine

Projet architectural d’un univers doté d’une logique interne

Nota : Les couvertures de livres présentées ci-dessous sont des projets, tout comme les Éditions du Mas du Juge, qui en l’état ne représentent que l’adresse de l’auteur.

AVERTISSEMENT

Chères consœurs, chers confrères,

Vous avez certainement pu constater au cours de vos différentes carrières que la qualification d’architecte est passablement galvaudée, et force est de constater qu’en France même, il semble bien que notre pays disposerait de 68 373 433 architectes en exercice ou en devenir (architectes en herbe), soit la population française au 1er janvier de cette année selon l’INSEE.

La question est donc  : Jusqu’où le titre d’architecte peut-il être légitimement étendu ?

Voici un exemple flagrant ― ne datant que du 8 mai dernier ― de ce que vous seriez peut-être enclins à considérer comme un abus de langage, n’en déplaise à notre regretté confrère malheureusement décédé, à sa famille et à ses amis :

Fort heureusement, en regardant loin dans l’espace et dans le passé, nous trouvons pour nous rassurer cet immense confrère connu sous les deux vocables suivants :

Grand Architecte de l’Univers (https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Architecte_de_l’Univers)

Démiurge (https://fr.wikipedia.org/wiki/Démiurge)

Nul trace donc d’un « Grand Mathématicien de l’Univers », d’un « Grand Physicien de l’Univers » ou même d’un « Grand Astrophysicien de l’Univers ». Serions-nous face à une sorte « d’usurpation de compétence » … par les physiciens ?

Répondre avec un minimum d’objectivité à cette question implique nécessairement de jeter un regard sur l’état actuel de la physique théorique et sur « l’ultime quête » des chercheurs, somptueusement baptisée Théorie du tout (https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_du_tout) et Theory of everything, soit TOE dans le monde anglo-saxon.

En l’état actuel des recherches, les spécialistes de la physique des particules se sont arrêtés à la Théorie de Grande Unification (https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_unification), appelée GUT en anglais pour Grand Unified Theory. Trois des forces fondamentales de la Nature ― électromagnétique, nucléaires faible et forte ― sont censées être unifiées. Manque la force gravitationnelle et c’est l’objet même d’un immense domaine de recherche baptisé Gravitation quantique, car il est en effet présupposé que l’ultime unification passe nécessairement par un mariage réussi entre la Théorie de la relativité générale et la Théorie quantique.

L’affaire étant complexe, le mieux est de laisser parler les spécialistes de la mathématique et de la physique, en commençant par cet exemple édifiant :

Le mathématicien Jean-Marie Souriau (https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marie_Souriau), né le 3 juin 1922 et décédé 15 mars 2012, était un éminent spécialiste de la géométrie symplectique, vocable « amoureux » qui signifie simplement « Qui est entrelacé avec un autre corps ou élément » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Géométrie_symplectique). Voici ce qu’il a écrit :

« La physique théorique, qui est devenue une physique sans expérience et une mathématique sans rigueur, a fait que la science est devenue un vaste hôpital psychiatrique où ce sont les fous qui ont enfermé les autres »

Arrivé à ce stade, je me dois de rendre un hommage particulièrement appuyé à deux éminents physiciens mathématiciens contemporains, en vous présentant les couvertures de ces deux livres « jumeaux » traduits et publiés en France en 2007 :

Les titres sont particulièrement sévères et les sous-titres visent directement la Théorie des cordes (https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_des_cordes), accusée de monopoliser la très grande majorité des ressources attribuées à la recherche en physique théorique et d’être noyautée dans le monde universitaire anglo-saxon par des mandarins qui ont transformé cette démarche devenue quasi monopolistique en une sorte de religion dogmatique intolérante à l’égard des autres approches, comme par exemple la Gravitation quantique à boucles (https://fr.wikipedia.org/wiki/Gravitation_quantique_à_boucles) domaine de prédilection du physicien Lee Smolin, que nous pouvons regarder comme un sculpteur pratiquant l’antique technique du relief en creux. Voici quelques extraits choisis de son livre Rien ne va plus en physique ! qui identifient très clairement « en creux » les cinq lacunes fondamentales affectant ce que les physiciens appellent le Modèle standard de la physique des particules et le Modèle standard de la cosmologie. La Théorie du tout semble très loin d’être atteinte !

(…) La science est un chemin alternatif pour qui veut se consacrer aux questions les plus difficiles que pose la vie. Il n’est pas vrai que tout chercheur recherche la transcendance; la plupart ne la recherchent pas. Mais, en chaque domaine, il existe des chercheurs, peu nombreux, dont la quête scientifique est mue par le désir de connaître les vérités les plus fondamentales de leur discipline. S’il s’agit des mathématiciens, ceux-ci veulent savoir ce que sont les nombres ou quel genre de vérité décrivent les mathématiques. S’il s’agit des biologistes, ceux-ci se demandent ce qu’est la vie et comment elle a commencé. Et s’il s’agit des physiciens, il s’interrogent sur le temps, l’espace et ce qui a donné naissance au monde. (…)

Problème I : Réunir la relativité générale et la théorie quantique dans une théorie unique, qui pourrait prétendre être la théorie complète de la nature. (…)

Problème 2 : Résoudre les problèmes des fondements de la mécanique quantique, soit en donnant un sens à la théorie telle qu’elle existe actuellement, soit en inventant à sa place une nouvelle théorie, qui, elle, aura un sens clair. (…)

Problème 3 : Déterminer si des particules et des forces différentes peuvent être unifiées dans une seule théorie, qui les expliquerait toutes en tant que manifestation d’une seule entité fondamentale. (…)

Problème 4 : Expliquer comment sont choisies, dans la nature, les valeurs des constantes libres du modèle standard de la physique des particules. (…)

Problème 5 : Expliquer la matière noire et l’énergie noire. Ou, si elles n’existent pas, déterminer comment et pourquoi la gravité est modifiée à grande échelle. Plus généralement, expliquer pourquoi les constantes du modèle standard de la cosmologie, y compris l’énergie noire, ont les valeurs qu’elles ont. (…)

Il va de soi que les personnes qui posent des questions réellement nouvelles et pertinentes sont des oiseaux rares. De plus, la capacité d’avoir une vision d’ensemble en l’état du champ de recherche techniquement complexe et d’y découvrir un présupposé caché ou une nouvelle direction de recherche, est bien distincte de celles qu’on exige, d’ordinaire, comme des conditions préalables pour rejoindre la communauté physique. Être artisan bien formé à la pratique de son métier est une chose; être un visionnaire en est une autre, bien différente. (…)

Le physicien Eugène Wigner (1902-1995) (https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugene_Wigner) est resté célèbre pour son évocation de « la déraisonnable efficacité des mathématiques dans les sciences naturelles ». J’en viens donc maintenant au but même de cet « avertissement », qui est de vous expliquer comment j’ai fini par me demander si, dans le domaine de la physique théorique, il ne pourrait pas y avoir « une déraisonnable efficacité de l’architecture », et comment j’ai été amené à concevoir la Théorie NR, ou Théorie du « Non Rien », titre beaucoup plus modeste que celui de Théorie du tout.

Il s’agit d’un long chemin entre zététique, concernant selon le dictionnaire en ligne WIKTIONNAIRE « Les personnes pratiquant le scepticisme, personne adepte du doute philosophique et du rationalisme », et sérendipité, soit selon le même dictionnaire « Fait de faire une découverte par hasard et par sagacité alors que l’on cherchait autre chose ».

Historique de la genèse de la théorie NR

  • 2005 : Découverte du site Internet SCIO, qui se présente comme un site de vulgarisation de la physique destiné au plus large public possible, et en particulier d’une page baptisée « La liste noire » (http://www.e-scio.net/noire.html). Plus d’une vingtaine de théories plus ou moins « fumeuses » sont répertoriées, et je me suis mis à rêver d’en élaborer une à mon tour, dans l’espoir d’appartenir un jour à cette « élite révolutionnaire » !
  • 2007 : Rédaction du premier plan d’une « parodie de la physique théorique », qui serait élaborée sous la forme d’un roman à clés, à l’instar des Mémoires utopiques d’un architecte imaginaire que j’avais publiés à compte d’auteur en juin 1983 sous le pseudonyme anagramme de Péruto Veys, en guise de mémoire de fin d’études après treize années passées à l’école d’architecture de Versailles. Tel était en 2007 ce plan, resté sans suite :

Mais ce « délire prévisionnel » demandait d’être nourri d’un peu de science …

  • 2012 : Après la mise au point de quelques idées plus sérieuses, à partir de diverses réflexions sur le pavage de l’espace tridimensionnel par des sphères identiques, le projet s’est ainsi transformé :
  • 2016 : Tenter de combler les cinq lacunes de la physique théorique contemporaine est une tâche bien entendu excessivement ardue, c’est pourquoi il m’est apparu nécessaire de rassembler les premiers développements sous la forme d’un « article d’apparence scientifique » dont voici le sommaire, toujours basé sur le principe de tenter d’apporter des réponses aux cinq problèmes de Lee Smolin.

Ce fut la naissance de la Théorie NR :

  • 2021 : L’article qui ne couvrait que 9 pages en 2016 s’est considérablement développé et a alors dépassé les 150 pages. Je pris donc la décision de le transformer en un livre baptisé Théorie NR et d’abandonner la rédaction des Méditations métaphysiques sur les cinq problèmes de Lee Smolin.
  • 2023 : Suite à de nombreux développements, le livre Théorie NR est finalement divisé en deux tomes Tome 1 Matériaux et Tome 2 Construction. C’est donc ce premier tome qui est aujourd’hui l’objet d’une diffusion sur ce site Internet. Le tome 2 est rédigé pour moitié et sera diffusé ultérieurement. Quant à l’impression papier, ce problème attendra … vos impressions … et vos appréciations …

Ce contexte historique de la genèse de la théorie NR étant posé, venons en maintenant au contenu même de cet exercice, en commençant par justifier l’usage du mot Théorie dans un exercice annoncé comme étant à vocation architecturale et en explicitant la signification du sous-titre de couverture Projet architectural d’un univers doté d’une logique interne.

Pourquoi parler d’une Théorie ?

L’encyclopédie en ligne WIKIPÉDIA consacre un long article particulièrement intéressant au concept de Théorie de l’architecture (https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_de_l’architecture).

Cet article nous indique :

(…) La théorie de l’architecture est l’acte de penser, de discuter et d’écrire sur l’architecture (…)

Et en fin d’article :

(…) Depuis 2000, la théorie architecturale a également dû faire face à l’essor rapide de l’urbanisme et de la mondialisation (…)

Sur le premier point, je me suis attaché à penser et écrire, mais me suis abstenu de discuter, étant donné que la théorie que je vous présente a été réalisée sans commande, sans rémunération et sans collaborateur. J’espère que la mise en ligne du Tome 1 de la théorie NR sera l’occasion d’une vaste discussion (entre architectes dans un premier temps, esprit corporatiste oblige), raison pour laquelle mon site Internet comportera un « espace commentaires à quatre dimensions spéciales » intitulé « Le Tchat de l’Âne archi ». N’y voyez pas un quelconque message de nature politique, mais seulement une mise en forme de cet esprit corporatiste qui, si on en croit les dissertations de Lee Smolin et de Peter Woit en fin de leurs ouvrages précités sur la « sociologie du milieu des physiciens théoriciens », n’est pas l’apanage des seuls architectes, puisqu’ils dénoncent eux-mêmes certains comportements intolérants, voire sectaires, dans leur propre corporation.

Quant au deuxième point, la Théorie NR présuppose que l’univers possède une architecture précise sous-jacente, que ce soit dans le domaine de l’infiniment petit, actuellement décrit par le Modèle standard de la physique des particules ou dans celui de l’infiniment grand avec son Modèle standard de la cosmologie, extension maximale donc des notions d’urbanisme et de mondialisation.

Il nous faut bien constater que cette précision n’a absolument rien d’évident si on se réfère aux mystères de la physique quantique ― avec sa « non-localité », son « principe de superposition », ses « nuages de probabilités », ses « boules de glue », sa « mer de quarks et de gluons », son « principe d’incertitude », etc… ― et à l’espace courbe de la théorie de la relativité générale ― avec la célèbre métaphore malacologique du « mollusque » due au physicien Albert Einstein (https://fr.wikiversity.org/wiki/La_gravitation_:_approche_historique/Le_Temps_de_la_Révolution:_Le_Mollusque_d´Einstein).

La théorie (architecturale) NR entend donc étendre son domaine d’application vers une limite minimale qui a été baptisée particule X , ce qui est l’objet du Tome 1 Matériaux ; et au-delà de l’urbanisme et de la mondialisation vers une limite maximale qui n’est autre que l’univers entier, celui-ci étant considéré comme fini et sans borne en raison de sa conception topologique d’univers fractal dodécaédrique autopoïétique en expansion convergente, ce qui sera l’objet du Tome 2 Construction, en attente de publication.

Pourquoi parler d’un Projet architectural d’un univers doté d’une logique interne ?

Il nous faut donc maintenant passer de la notion de Théorie architecturale, qui vient d’être justifiée, à celle de Projet architectural. Peu d’architectes ― en général les plus médiatiques ― pratiquent la Théorie architecturale ; en revanche, tous ceux qui n’ont pas dévié vers des métiers périphériques et qui réellement « construisent » ― ou « donnent à construire », puisque souvent le travail de l’architecte ne dépasse pas le niveau du permis de construire ― passent par le Projet architectural.

Une remarque : le seul terrain connu qui serait susceptible d’accueillir le Projet architectural de la théorie NR est actuellement occupé ― ce qui est une opinion assez répandue, mis à part chez quelques astrophysiciens adeptes du « multivers » ― et considérant l’aspect « totalitaire » du concept même d’univers, il y a donc peu de chance que la théorie NR dépasse un jour ce stade du projet.

Pour ce qui est de la logique interne, c’est en fait un clin d’œil aux praticiens de la Théorie des topos ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Topos_(math%C3%A9matiques ), le terme de topos pouvant désigner aux dires du mathématicien Stéphane Dugowson « un espace où se développe un univers exprimant une certaine logique ». Il va sans dire qu’au début de l’exercice, quand il n’était encore conçu que comme une parodie de la physique contemporaine, la seule logique possible aurait été celle du Professeur Shadoko !

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Shadoks

A y regarder de plus près, cette logique loufoque a possiblement gardé de sa pertinence, mais ce n’est peut-être pas à la théorie NR qu’il faille l’appliquer. Voici à gauche l’équation « fourre-tout » du Modèle standard de la physique des particules ― qui fait la fierté de quelques rares physiciens ― et à droite les six formules qui permettent de justifier de toutes les dispositions architecturales décrites par la théorie NR, que ce soit dans le domaine de l’électromagnétisme, dans celui des forces nucléaires faible et forte ou dans celui de la gravitation :

Source de l’équation du Modèle standard : http://nuclear.ucdavis.edu/~tgutierr/files/sml.pdf

Trois acteurs seulement : le nombre π et les formules arccosinus (23 / 27) & tangente (π / 12)

La conclusion pourrait être : « Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? ! »

Si vous considérez de surcroît « les idées noires des physiciens » … trou noir … matière noire …, énergie noire … photon noir … neutrino noir … etc … , qui relèvent d’une pratique nouvelle des théoriciens consistant à inventer des objets absolument inobservables ― d’où le qualificatif de « noir » ― pour combler les lacunes apparaissant dans leurs théories, avouez qu’il aurait peut-être été préférable de suivre l’avis du Professeur Shadoko et de considérer que « s’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème ». Dans cette « sombre histoire », seul le corps noir devrait survivre, précisément parce qu’il n’est pas noir. Il se contente d’absorber tous les rayonnements qui lui tombent dessus, ce qui ne l’empêche pas d’émettre un rayonnement de corps noir en fonction de sa température (https://fr.wikipedia.org/wiki/Corps_noir).

Quelques mots sur les trois acteurs de la théorie NR qui viennent d’être évoqués.

En utilisant un médiocre jeu de mot ― ce qui est parfaitement toléré en théorie NR, considérant ses origines parodiques ci-dessus évoquées ― le nombre transcendantal π (transcendant diraient les mathématiciens : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pi) peut être regardé comme le « sein nourricier » qui irrigue depuis l’antiquité toutes les théories mathématiques et physiques, principe auquel la théorie NR ne saurait se soustraire.

Quant à la formule trigonométrique inverse arccosinus (23 / 27), vous pouvez la considérer comme « l’avatar mathématique » de l’Archange Gabriel (https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_(archange)) dont le nom signifie « force de Dieu » et qui traverse les trois religions du Livre, puisqu’il est aussi bien présent dans le Judaïsme que dans le Christianisme et l’Islam. Cette formule « magique » traverse en effet les quatre phases de l’espace CS+ CS- CS0 et CSN définies par la théorie NR (hors phase euclidienne CSE qui n’est qu’une fiction mathématique) et nous donne ainsi accès à toutes les « forces de la Nature » y compris la gravitation, ce qui m’a amené à faire cette évocation en page 304 du Tome 1 :

Le philosophe français Claude-Henri de Rouvroy de Saint-Simon (1760-1825), fondateur du saint-simonisme, a recherché un principe universel qui serait le fondement de sa philosophie, essentiellement basée sur la science. Son idée fut de remplacer le concept de Dieu par la Loi de la gravitation universelle, à laquelle l’Univers entier serait soumis.

Reste l’ultime acteur de cette « Sainte Trinité » tangente (π / 12), sorte de « Saint Esprit » qui en réconciliant l’irrationnel π avec le rationnel 12 nous permet précisément de passer de l’univers électromagnétique à l’univers gravitationnel.

Tout ceci est donc « assez magique » et il vous faudra attendre la publication avec le Tome 2 de la quatrième et dernière partie de la théorie NR, intitulée Physique & Mathématique, pour en savoir plus. Sachez cependant qu’il sera laissé le champ libre tant aux athées, qu’aux agnostiques ou aux mystiques, la Mathématique venant remplacer la Métaphysique, au-delà de laquelle se situera la Métamathématique. La question n’est donc plus en théorie NR de se demander « Pourquoi ce monde physique existe-t-il ? », puisqu’il fonctionne parfaitement d’un point de vue mathématique, mais « Pourquoi cette mathématique existe-t-elle ? », « mathématique déraisonnablement efficace » comme nous l’indiquait le physicien Eugène Wigner.

Les amateurs de curiosités mathématiques pourront apprécier le paradoxe de la trompette de Gabriel (https://fr.wikipedia.org/wiki/Trompette_de_Gabriel), instrument de longueur infinie, de surface également infinie, mais de volume fini.

Ce curieux objet « archangélique » possède cette étonnante propriété « irrationnelle » que si la surface du disque permettant de « boucher son pavillon » est fixée à la valeur 1, son volume est égal à π !

En théorie NR, définie dans un espace euclidien à quatre dimensions spatiales, l’univers pourrait être approché mathématiquement comme étant isomorphe à une « hypertrompette de Gabriel », d’hypervolume fini, mais d’hyperaire (équivalente à un volume usuel à trois dimensions) infinie. Fin de ce petit aperçu de la dimension « magique » de la théorie NR, qui devrait attirer l’attention des amateurs de mondes tant rationnels qu’irrationnels.

Ainsi, la théorie NR en est venue in fine à considérer que beaucoup de problèmes « non résolus » ou « mal résolus » de la physique contemporaine n’en sont pas. Exit donc le Big Bang, les trous noirs, la matière noire, l’énergie noire, l’inflation, le principe anthropique, la non-localité, le principe de superposition, la longueur et le temps de Planck et même le fameux principe d’incertitude de Heisenberg, à la logique incertaine.

Quant aux constantes fondamentales de la physique, deux d’entre elles seront délibérément « éclatées en petits morceaux », à savoir la constante gravitationnelle de Newton G et le quantum d’action de Planck h. Il va sans dire que ce genre de pratique iconoclaste n’est pas à la portée du premier thésard venu, fais émoulu au sortir de ses études de physique théorique. Difficile en effet d’imaginer un jeune étudiant décider de disséquer, au vu et au su de son professeur, ces deux « totems » que sont les constantes de Newton et de Planck !

En revanche, ce n’est pas un problème pour un vieil architecte retraité de l’architecture, ne possédant plus aucun plan de carrière.

A ce propos, sachez que les physiciens théoriciens « se tirent la bourre » à longueur d’années pour tenter d’être les premiers à publier un article le plus souvent purement spéculatif sur le site internet arXiv (https://fr.wikipedia.org/wiki/ArXiv), dès l’annonce d’une nouvelle découverte expérimentale, voire même d’une simple idée théorique. Les « nuits de charrette » ne sont donc pas l’apanage des seuls architectes ! (https://fr.wiktionary.org/wiki/être_charrette). Ainsi, étant intimement persuadé de naviguer sur une autre planète que celle arpentée par les physiciens théoriciens, je ne me suis jamais préoccupé un seul instant de l’urgence que j’aurais à publier quelque chose, dès que j’ai pu avancer sur différents points de la théorie NR. C’est pourquoi je vous propose seulement maintenant, après dix-neuf années de réflexions, la lecture de mon premier tome qui me semble avoir atteint le niveau de logique interne que je recherchais.

La contrepartie de ce souci de « complétude » est que certaines sections de ce Tome 1 ne sont pas d’un abord absolument évident a priori, même si le niveau de connaissances en mathématiques requis ne dépasse pas celui du baccalauréat scientifique, puisqu’aucune des équations proposées ne demande d’autre pratique que celle des fonctions trigonométriques directes ou réciproques et du théorème de Pythagore. Pour ce qui est de l’usage de la fonction puissance, il vous suffit de savoir que x-1 signifie 1/x et que x1/2 équivaut à racine carrée de x. Absolument rien à voir donc avec la complexité des études de physique contemporaine, comportant usuellement l’usage du calcul intégral et différentiel, de la théorie des groupes de Lie, des opérateurs mathématiques, des tenseurs, de la notation Bra-Ket, etc …

Le texte proposé est assorti d’illustrations , qui sont le plus souvent des épures dérivant du principe de base que j’ai appelé tracé régulateur ; d’équations et de tableaux de calculs plus ou moins complexes que vous pouvez parfaitement vous dispenser de vérifier ; d’encadrés récapitulant les résultats obtenus et les points de comparaison avec ceux de la physique officielle quand cela est possible ; et d’une série d’annexes réservées aux plus téméraires d’entre vous qui souhaiteraient en savoir plus sur la rigueur logique du travail exposé. Si par extraordinaire quelques savants devaient décider que la théorie NR n’est pas une « supercherie » (voire une « hypercherie » puisqu’elle est décrite dans un espace à quatre dimensions spatiales), alors il leur faudra admettre qu’un siècle de science physique développée sous le régime de la Théorie de la relativité générale et de la Théorie quantique était une supercherie. Ce qui m’amène à la question finale…

La théorie NR pourrait-elle être vraie ?

L’avant-propos du premier tome de la théorie NR ― pompeusement baptisé Prolégomènes ― cite d’emblée la question métaphysique universelle « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?», initialement posée par le philosophe, scientifique, mathématicien, logicien, diplomate, juriste, historien, bibliothécaire et philologue allemand Gottfried Wilhelm Leibniz, esprit polymathe selon le site WIKIPÉDIA dédié (https://fr.wikipedia.org/wiki/Gottfried_Wilhelm_Leibniz).

La réponse proposée est « Parce que rien n’existe pas », ce qui introduit le problème de nature purement sémantique du sens des mots « rien » et « existe ».

Cette interrogation sémantique se pose d’une manière identique concernant l’adjectif « vrai ». En effet, les mathématiciens sont par principe des praticiens d’une logique absolument rigoureuse ― contrairement à certains physiciens, si on en croit le propos de Jean-Marie Souriau, géomètre symplectique cité en préambule ― mais rien ne les empêche de choisir une série d’axiomes parfaitement absurdes pour le commun des mortels et de développer sur cette base des théorèmes d’une « vérité » incontestable, pour autant qu’on ait accepté de considérer comme « vrais » les postulats de départ. Ils ne sont en fait vrais que dans le cadre de l’exercice mathématique proposé.

Je vous propose donc de considérer que les différentes hypothèses et résultats de la théorie NR ne peuvent être qualifiés de vrais que dans le cadre strict de cette théorie, d’où le recours à cette importante notion de logique interne. Il importe en effet que vous soyez bien conscients que ceux qui oseront la qualifier de vraie, en l’appliquant non pas au Projet d’univers étudié mais à l’Univers réel qui nous abrite, prendront un risque considérable. Je vous laisse imaginer le cataclysme : des milliers de livres de physique théorique à envoyer au pilon, des carrières entières effacées, comme celle de Stephen Hawking (https://fr.wikipedia.org/wiki/Stephen_Hawking) consacrée à l’étude théorique des trous noirs, et même celle du vénéré Albert Einstein passablement écornée, quoique la paternité de sa fameuse équation E = mc2 lui soit déjà contestée par les physiciens eux-mêmes ! (https://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_sur_la_paternité_de_la_relativité).

Le seul bénéfice à attendre serait de faire faire des économies aux différentes nations qui envisagent la réalisation au CERN d’un nouvel anneau de cent kilomètres de circonférence passant partiellement sous le lac de Genève, pour un coût initial estimé à dix milliards d’euros, somme qui pourrait très facilement doubler si on se réfère aux bilans d’autres projets scientifiques ambitieux déjà réalisés. En effet, la théorie NR n’envisage aucune découverte dans le domaine de la physique des particules au-delà d’une énergie de 800 gigaélectronvolts, déjà atteinte avec le collisionneur proton-proton actuellement en service dans l’anneau de 27 kilomètres. Bien entendu, si mes propos devaient permettre à l’humanité de faire d’importantes économies, j’accepterais volontiers une petite gratification (10 % pourraient convenir). Pour ma part, et au sujet de cette délicate notion de « vérité », j’en resterai donc à une attitude prudente, dans le cadre strict de la logique interne de la Théorie NR.

Pour conclure

Nonobstant toutes les difficultés de lecture que vous serez susceptibles de devoir subir si vous souhaitez tout comprendre d’emblée à ce premier tome de la théorie NR, j’espère que vous me saurez gré d’avoir tenté de rendre aux architectes ce que je considère comme leur bien propre, qui leur revient de droit, à savoir l’Architecture de l’univers.

Pour ce qui de cette « faculté de comprendre », je vous rassure, j’ai moi-même dû relire une bonne quinzaine de fois mes « livres de chevet » écrits par Lee Smolin et Peter Woit, avant d’en apprécier toute la substance. Malheureusement, mon souci de complétude implique que je ne suis pas en mesure de vous proposer dans un premier temps un digest, d’une « digestion » plus facile, à la manière des manuels regroupés sous la qualification de « Pour les nuls ». La notion de nullité étant par principe exclue de la théorie NR, j’envisage donc de rédiger, après la mise en ligne du deuxième tome, un digest de la Théorie du « Non Rien » à l’attention des « architectes minimales et minimaux » :


En revanche, les « architectes maximales et maximaux » sont invités à lire l’ouvrage en entier, sans nécessairement se sentir pour autant obligés de vérifier ni les équations ni les tableaux de calculs. J’envisage d’ailleurs de créer à leur intention un nouvel organisme professionnel intitulé « l’Odre des Hypertectes », regroupant les consœurs et confrères aptes à travailler dans un espace euclidien à quatre dimensions spatiales. A bon entendeur…

Post-scriptum :

Quelques informations sur le « parcours royal » de l’auteur.

  • Année scolaire 1969-1970 : Passage fugace dans une classe de Math’sup du lycée parisien Louis le Grand (https://fr.wikipedia.org/wiki/Lycée_Louis-le-Grand), auquel le Roi-Soleil accorda son patronage officiel en 1682, l’établissement ayant alors reçu le nom de Collegium Ludovici Magni, Collège de Louis le Grand. Cette brève étape me permet de revendiquer le titre honorifique de magnoludovicien.
  • De septembre 1970 à juin 1983 : Long séjour à l’École d’architecture de Versailles établie dans les superbes Petites écuries du Roi (https://fr.wikipedia.org/wiki/Petite_Écurie), construites en 1681 par l’éminent architecte Jules-Hardoin Mansart (1646 – 1708), architecte favori de Louis XIV. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Hardouin-Mansart)
  • Juin 1989 : Installation sur la commune gardoise d’Aubais au Mas du Juge, ancienne propriété du Juge Batifort (qui aurait très bien pu être architecte au regard de son patronyme) qui vécut sous le règne de Louis XV et exerça la fonction de 1er Consul, équivalent du maire sous l’ancien régime (https://fr.wikipedia.org/wiki/Consulat_(Ancien_Régime)), individu peu respecté si on en croit ce témoignage :

A cette époque, le château d’Aubais (https://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d’Aubais) appartenait à l’érudit Marquis d’Aubais (https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Baschi). Celui-ci employait un « scribe », curieux personnage appelé le Sieur Prion, « autobiographe » racontant sa vie au futur !

Extraits d’une conférence consacrée aux écrits de Pierre Prion :


(https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2010_num_122_270_7318)

Le Sieur Prion à la Cour de Versailles sous le règne du Roi Louis XIV :

Le Sieur Prion et le Cosmos :

Le village d’Aubais est donc un lieu idéal pour prolonger les historiques investigations du Sieur Prion sur la Vie et le Cosmos, ce que je me suis efforcé de faire avec l’étude que je vous soumets.

N’étant pas un « autobiographe rédigeant ses mémoires au futur », je n’ai absolument aucune idée de l’avenir qui attend ma petite intellection ― pour parler à la manière de René Descartes, éminent zététicien adepte du Doute méthodique ― c’est pourquoi je vous propose comme point d’orgue cette citation :

« L’homme sait assez souvent ce qu’il fait, il ne sait jamais ce que fait ce qu’il fait » Paul Valéry Écrivain (1871 – 1945)


A Aubais, le 4 août 2024

SOMMAIRE

TNR Tome 1 Couverture et pages de titres

TNR Tome 1 Prolégomènes

Théorie « NR » Tome 1 Introduction Pages 1 à 7

PARTIE 1 ESPACE & TEMPS

Chapitre 1 Principes

Théorie « NR » Tome 1 Partie 1 Chapitre 1 Pages 11 à 17

Chapitre 2 Espace

Théorie « NR » Tome 1 Partie 1 Chapitre 2 Pages 19 à 34

Chapitre 3 Espace-temps

Théorie « NR » Tome 1 Partie 1 Chapitre 3 Pages 35 à 62

PARTIE 2 ONDES & PARTICULES

Chapitre 4 Architecture des particules

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 4 Pages 65 à 74

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 4 Pages 75 à 90

Chapitre 5 Tailles des particules

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 5 Pages 91 à 96

Chapitre 6 Masses-énergies des particules

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 6 Pages 97 à 117

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 6 Pages 118 à 125

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 6 Pages 126 à 139

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 6 Pages 140 à 148

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 6 Pages 149 à 156

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 6 Pages 157 à 168

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 6 Pages 169 à 186

Chapitre 7 Électromagnétisme

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 7 Pages 187 à 204

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 7 Pages 205 à 224

Chapitre 8 Forces

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 8 Pages 225 à 235

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 8 Pages 236 à 273

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 8 Pages 274 à 282

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 8 Pages 283 à 299

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 8 Pages 300 à 309

Théorie « NR » Tome 1 Partie 2 Chapitre 8 Pages 310 à 329

LIAISON « INTERTOMIQUE »

Première péroraison

Théorie « NR » Tome 1 Première péroraison Pages 333 à 350

Entracte

Théorie « NR » Tome 1 Entracte Pages 351 et 352

ANNEXES

Théorie « NR » Tome 1 Annexe 1 Pages 356 et 357

Théorie « NR » Tome 1 Annexe 2 Pages 358 à 360

Théorie « NR » Tome 1 Annexe 3 Pages 361 et 362

Théorie « NR » Tome 1 Annexe 4 Pages 363 à 365

Théorie « NR » Tome 1 Annexe 5 Pages 366 et 367

Théorie « NR » Tome 1 Annexe 6 Pages 368 et 369

Théorie « NR » Tome 1 Annexe 7 Pages 370 et 371

Théorie « NR » Tome 1 Annexe 8 Pages 372 à 375

Théorie « NR » Tome 1 Annexe 9 Pages 376 à 380

Théorie « NR » Tome 1 Annexe 11 Pages 384 à 386

Théorie « NR » Tome 1 Annexe 12 Pages 387 à 389

Théorie « NR » Tome 1 Listes Pages 390 à 396

PRÉSENTATION – TOME 2

(Provisoire)

Chères consœurs, chers confrères,

Le Tome 2 de la théorie NR intitulé CONSTRUCTION est en cours de rédaction, et j’espère pouvoir le mettre en ligne vers l’été 2025. Le chapitre 9 Architecture de la matière est quasiment achevé et le contenu des trois derniers Architecture de l’univers, L’univers physique et L’univers mathématique est « préconçu » dans les grandes lignes.

Suite à la diffusion la nuit du 4 août 2024 du Tome 1 MATÉRIAUX et histoire de prendre date, j’ai décidé de publier ― sans attendre l’achèvement complet de la rédaction de ce Tome 2 CONSTRUCTION ― la conclusion de l’ensemble de la théorie NR baptisée ÉPILOGUE.

La deuxième section de la Deuxième péroraison intitulée La théorie NR face aux aux cinq problèmes de la physique suit strictement le plan des Cinq grands problèmes de la physique théorique exposés par le physicien théoricien Lee Smolin dans son livre Rien ne va plus en physique !, essai que je vous ai présenté dans l’Avertissement en introduction du présent site Internet. Vous pourrez ainsi découvrir mon « ovis pentapède », dont les « cinq pattes » pourraient bien (selon moi) s’inscrire parfaitement dans les « cinq empreintes de pas » laissées dans le champ de la physique théorique par mon physicien favori, que j’ai comparé à une sorte de « sculpteur en creux ».

Voici deux extraits, choisis dans les livres de Lee Smolin et de Peter Woit, traduisant leur espoir que la physique théorique, bloquée depuis une cinquantaine d’années, puisse bientôt trouver une issue à cette fâcheuse situation, alors même que la physique expérimentale a fait pendant cette longue période d’un demi-siècle des progrès absolument considérables :

Lee Smolin

À ce jour, il est devenu clair qu’on ne pourra résoudre les cinq grands problèmes qu’à condition de réfléchir véritablement sur les fondements de notre compréhension de l’espace, du temps et du monde quantique, et de ne plus considérer les programmes de recherche vieux de dizaines d’années telles la théorie des cordes et la gravité quantique à boucles comme paradigmes établis. On a besoin de jeunes chercheurs, ayant le courage, l’imagination et la profondeur conceptuelle pour initier des direction nouvelles. Comment peut-on trouver et soutenir ce type de scientifiques, au lieu de les décourager comme on l’a fait jusqu’à ce jour ?

Peter Woit

La théorie des supercordes est le domaine à la mode, mais quelle en est la raison ? Quelles sont les possibilités d’émergence de nouvelles idées aptes à faire changer la situation ? La réaction commune que j’ai recueillie de la part des physiciens et des mathématiciens à ce genre de question est l’expression de l’espoir que quelque part, on ne sait comment, un jeune physicien est là, travaillant sur de nouvelles idées qui vont tout changer. Pour évaluer les chances que cela se produise, on doit analyser soigneusement le tour que prend la carrière des physiciens les plus ambitieux et les plus talentueux. Cette évolution varie selon les domaines et les pays, mais je vais me concentrer sur la situation aux États-unis. En effet, c’est celle que je connais le mieux et ce pays est le leader mondial en la matière.

L’archétype (et non l’archi-type) du « jeune physicien », que nos éminents chercheurs attendent tel le Messie, est bien entendu Albert Einstein, qui publia son célèbre article sur la Théorie de la relativité restreinte en 1905 ― son annus mirabilis ― à l’âge de seulement 26 ans. Il était à l’époque un quasi inconnu dans le milieu des physiciens théoriciens, bien qu’il ait publié son premier article scientifique sur la capillarité dès 1901.

N’ayant ni l’âge ni la qualification requise pour combler les espoirs de nos physiciens théoriciens, je resterai jusqu’à nouvel ordre « retiré sur l’Aventin », sur ma petite colline depuis le sommet de laquelle j’aperçois d’un coté l’univers microscopique peuplé de photons et de l’autre l’univers macroscopique structuré par les hypothétiques gravitons.

A Aubais, le 19 décembre 2024

SOMMAIRE

(Provisoire)

Couverture et pages de titres

Entracte

En cours de rédaction

PARTIE 3 MATIÈRE & COSMOS

Chapitre 9 Architecture de la matière

Chapitre 10 Architecture de l’univers

PARTIE 4 PHYSIQUE & MATHÉMATIQUE

Chapitre 11 L’univers physique

Chapitre 12 L’univers mathématique

Mis en ligne le 19 décembre 2024

ÉPILOGUE

Deuxième péroraison

Moralité

Le Tchat de l’Âne-archi

Espace commentaires à quatre dimensions spéciales (longueur et largeur du cadre, profondeur et densité des propos)

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